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SUBVERSION ECONOMIQUE ET DESOBEISANCE CITOYENNE

6 Novembre 2013 , Rédigé par Jean Marc Fonseca Publié dans #Editorial

Certains restent persuadés qu’un homme ou une femme, providentiel, issu d’un parti politique de gouvernement français, va leur permettre de renouer avec la période de prospérité dont leurs parents ou grand parents ont bénéficié pendant la période de reconstruction et d’industrialisation qui a fait suite à la seconde guerre mondiale.

Roquebilière 9


En fait, les "répartitionnistes", réformistes, ne proposent que des solutions de marchands de bazar : j’enlève ceci d'un endroit donné, je déplace cela ailleurs, j’en prends à machin et je le donne à chose…
N’ayant plus aucun moyen, ni même imagination, pour permettre, avec facilité et dans le cadre du système qu’ils ont contribué à mettre en place et à maintenir, au citoyen de renouer avec une vie prospère. (Ce qui n’a absolument rien à voir avec l’utopique et moribonde croissance verte, bleue, rose ou marine). La paupérisation des classes de travailleurs, ainsi d’une grande partie des classes moyennes, celles qui assuraient la paix et la cohésion sociale républicaine, a atteint un niveau jusque là inégalé dans l’histoire.

Falicon 4


La gauche "franchimente" (d’esprit français jacobin) considère qu’il faut encore plus réduire les capacités d’indépendances de la plèbe, pour rendre ses membres esclaves d’un état (ou d’un supra-état européen)
Pour certains possédants, censés incarner les valeurs de la gauche, faire en sorte que la majorité du peuple dépende exclusivement pour sa survie, du bon vouloir de la machine bureaucratique d’état, au même titre que les populations des vagues migratoires, serait une solution idéale pour l’exercice du POUVOIR.

Quant à la droite "franchimente", elle est prête à appauvrir encore plus des pans entiers de la population afin de maintenir les marges et les privilèges de la caste qui permet de se maintenir au pouvoir avec la gauche.
D’ailleurs, rien ne vaut une bonne alternance socialiste de gauche pour faire passer des mesures d’austérité de droite.
Le reste n’est qu’une tragi-comédie dont les rôles ont été distribués à l’avance, une salle de guignol ou le « brave » peuple y trouve son compte.
Une partie de la salle se réjouit lorsque le gendarme appréhende Gnafron, et l’autre partie de la salle se réjouit lorsque Gnafron donne un coup de pied au cul à Pandore.

P-Nissart 3


L’important, pour eux, en fait, reste la recette que se partagent les propriétaires de la baraque et les montreurs de marionnettes.

En fait, le principe idéologique de la gauche est de culpabiliser une partie de la population en leur inculquant la honte de leurs privilèges, qui est d’avoir un travail, un toit, une éducation pour leurs enfants, l’accès à un minimum de soins et une retraite (de plus en plus maigre pour les futures générations)
De fait, idéologiquement pour une branche extrême des soutiens de cette gauche, toutes les générations d’ouvriers et d’ouvrières, de petits paysans, voire de petits commerçants, qui en quelques générations, ont pu acheter leur bout de terrain, construire un toit pour leur famille et ne pas finir à la fosse commune après le mouroir de l’hospice sont "d’affreux privilégiés" face aux hordes migratoires qui déferlent des pays de misère vers l’hypothétique « El Dorado » européen.
Quant à la droite, elle se félicite de pouvoir opposer une misère autochtone à une misère allogène.
Les deux oubliant allègrement que ce sont des « modèles » de développement qui ont largement contribué à la paupérisation et à la dégénérescence de ces pays.

G.Carlin


Vous connaissez sans doute la parabole des oasis des peuples touaregs : dans le désert, l’oasis est un refuge d’étape. Celui qui s’y arrête n’y prélève que le minimum nécessaire à sa survie afin de pouvoir se remettre en route le plus rapidement possible à destination de l’étape suivante.
Au sein de l’oasis ne subsiste qu’une petite population qui entretient et maintient l’oasis (gestion de l’eau, culture et arboriculture diverses, garde d’un petit cheptel, etc.)
Cette population pèse très peu sur les ressources de l’oasis et ses effectifs restent équilibrés.
Si plusieurs caravanes décidaient de s’y arrêter et de s’y fixer, aux vues de l’apparente opulence du lieu, ce serait la fin de l’oasis et la mort assurée pour ceux qui, ayant épuisé les ressources, quitteraient celui-ci afin d’affronter une nouvelle étape du désert.
Les Touaregs sont connus pour leur sens du partage et de l’hospitalité, pourtant à l’exceptions des malades ou des femmes qui accouchent, nul ne peut s’attarder ou s’installer dans l’oasis.
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La parabole de l’oasis a été souvent contée par Pierre Rahbi, qu’on ne pourrait décemment pas qualifier de facho xénophobe…

Et où veut-il en venir le "Barbajohan" avec ce long préambule ?

C’est simple : à la place de préconiser un revenu minimum de vie qui renforcerait encore plus le rôle "répartitionniste" de l’état, transformant les populations en "assistés", il nous faut changer les règles du jeu…
C'est-à-dire affronter le système dans ses contradictions et incohérences.
Les particularités juridiques du Comté de Nice et de la Savoie nous y autorisent : la France, puissance occupante des territoires du Comté de Nice et de la Savoie, a fixé un taux, dit "seuil de pauvreté".
Or, un certain nombre de foyers, ou de personnes seules vivent déjà en deçà de ce seuil de pauvreté. Sans parler d’un nombre important de travailleurs salariés, d’éleveurs, de cultivateurs et même d’artisans qui ne dépassent, malgré les heures supplémentaires quotidiennes, que d’une centaine d’euros ce seuil fatidique.

Vous connaissez sans doute des anciens qui rafistolent avec du ruban adhésif leur monture de lunettes, ou qui trainent de vieux appareils dentaires plus adaptés, vous connaissez sans doute des gamins qui s’inventent des vacances et des Noëls dans les cours de récréations, vous connaissez sans doute des femmes qui, avec leur chariot de supermarché aux trois quart vides, arpentent les rayons en ne sélectionnant que les produits « discount » ou bientôt périmés, vous connaissez sans doute des gens qui trainent dans de vieilles voitures, pas franchement en règle, pour occasionnellement aller faire un petit boulot, ou descendre au bourg principal pour y effectuer les démarches nécessaires. Et puis ces gens là ne maitrisent pas suffisamment le langage pour connaitre ou affirmer leur droits, et encore moins interpeller à la tribune d’une quelconque assemblée les responsables de cet état de fait.
Quant aux médias, ils sont réservés aux leaders associatifs censés les représenter et qui, eux, vivent bien au dessus du seuil de pauvreté, en s’arrogeant en plus quelques facilités.

Alors voila, c’est au nom, justement, de ces gens la, que nous allons filer un grand coup de pied dans la fourmilière : "En instituant la subversion économique et la désobéissance citoyenne".

 

 

P-Catarina

Comment ?

 

Mais c’est très simple : dans un premier temps, nous allons fixer un seuil de pauvreté particulier à notre territoire. Nous allons aussi inverser la contradiction entre les villes et les campagnes, tout en respectant la propriété et en favorisant les solidarités réelles et non les solidarités pseudos idéologiques basées sur la culpabilisation des possédants comme le fit l’église avec le rachat des indulgences. Tous citoyens et citoyennes, voire résidents de la "Countéa" aura la possibilité de complémenter son revenu, si ce dernier est en deçà du seuil de pauvreté Français, jusqu'à atteindre le seuil de pauvreté que nous aurons fixé, en se livrant à des activités de production économique sans que l’état français ne puisse intervenir par des taxations ou des mesures dissuasives de contrôle.

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Il s’agit de réhabiliter nos anciens droits d’usages de droits communaux supprimés par la révolution française, dont les armées avaient envahi notre territoire, au nom de l’égalité (pas de privilèges pour les pauvres) et supprimés définitivement après l’annexion de 1860.

Cela contrera d’ailleurs un certain nombre de projets sur la taxation des terrains non exploités, voire remettre en cause certaines taxes locales.
Nos forêts sont, dans certains quartiers de nos pays de montagnes, abandonnées ou inexploités à cause des accès ou des difficultés de terrain.
Or, on peut y récolter une quantité importante de biomasse, libérant ainsi des terres de l’embroussaillement, et dans certains cas de favoriser les pâtures pour l’élevage et l’éclaircissement des bois précieux : chênes, érables, hêtres…
Ne serait ce que ramasser du bois mort et constituer des fagots pourrait permettre la remise en route de nombreux fours communaux pour la cuisson du pain, le chauffage…

Il en est de même pour la cueillette raisonnée des simples, ou du ramassage d’espèces pouvant être exploitées en huiles essentielles (cade, thym.)

A terme, ce type d’activité pourrait être associé à la création et à l’utilisation des monnaies locales complémentaires.
Si le produit du gain, issu de ces ressources et de ce travail, est partagé avec le propriétaire terrien, il n’y sera pas opposé surtout si on lui garanti que ce revenu ne modifie pas la taxe foncière de la parcelle.

D’autres possibilités peuvent être envisagées : notre pays regorge de sources et de torrents qui pourraient être équipés de micro centrale parfois en complémentarité de l’utilisation énergétique de la biomasse.
Vésubie-57 Cette source d’énergie pourrait intéresser des ateliers de productions de petites industries, d’artisans ou de transformations alimentaires qui apprécieraient une diminution conséquente de leur facture d’énergie.

La possibilité des jardins partagés rentre aussi dans cette perspective (les associations de jardins partagés permettent d'exonérer les propriétaires de terrains de la taxe sur le foncier non-bâti).

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Il y en a bien d’autres qui pourraient prendre leur envol en fonction de votre connaissance de votre quartier ou de votre commune et de ses habitants.

A condition toutefois de s’affranchir d’un certain nombre de lois et de règlements « nationaux français » et « européens » qui ne visent qu’a favoriser l’économie dominante et la dépendance du Citoyen à l’état et aux grands groupes industriels.

Il faut donc cesser de considérer le citoyen comme profiteur, tricheur et irresponsable. Comme sujet sous tutelle incapable d’initiative favorable au développement du bien commun.

peuple rebelle


C’est nous qui (avons forgé et) forgeons les chaines de notre servitude, il ne tient qu’a nous de nous en libérer.

Nissa 21


Jean Marc Fonseca,
le 06 novembre 2013 pour le MCPN.
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